Trump se pose en faiseur de paix
Le président américain voudrait remettre sur les rails les négociations sur le conflit israélo-palestinien
Nissim Behar, Jérusalem
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Jérusalem » Donald Trump a été reçu avec chaleur après l’atterrissage de son Boeing à l’aéroport de Tel-Aviv. Sous le regard de centaines de journalistes, le président de l’Etat, Reuven Rivlin, et Benyamin Netanyahou lui ont longuement serré la main avec force sourires pendant que les membres du gouvernement faisaient tapisserie. Signe de l’entente entre les deux pays, Trump a, dès sa descente d’avion, donné l’accolade à Netanyahou en l’appelant «my old friend». Quant au premier ministre israélien, il a oublié le protocole pour donner du «Donald» et du «Melania» à ses hôtes de marque.
Ces signes d’amitié convenus annoncent cependant autre chose qu’une visite protocolaire entrecoupée d’un arrêt devant le Mur des lamentations – la première d’un président américain en exercice – et de quelques discours cousus de fil blanc. En fait, les commentateurs israéliens et palestiniens sont persuadés que même si Netanyahou n’en dit mot et s’il a interdit à ses ministres d’évoquer le su