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Renata Asal-Steger n'exclut pas «de refuser de verser de l’argent aux évêques»

Le fait que l’Eglise enquête elle-même sur ses propres dissimulations choque les victimes

La présidente de l’organe chargé de gérer l’impôt ecclésiastique perçu dans les cantons émet l’idée de couper les vivres aux évêques peu décidés à faire la lumière sur les dissimulations des abus sexuels. © Keystone
La présidente de l’organe chargé de gérer l’impôt ecclésiastique perçu dans les cantons émet l’idée de couper les vivres aux évêques peu décidés à faire la lumière sur les dissimulations des abus sexuels. © Keystone

Pierre-André Sieber

Publié le 18.09.2023

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Abus sexuels » Les révélations, mardi, de l’enquête de l’Université de Zurich sur les abus sexuels commis dans le cadre de l’Eglise catholique en Suisse continuent de faire des vagues. Selon SonntagsBlick, Felix Gmür, président de la Conférence des évêques suisses, a été informé le 24 mai 2023 des accusations d’abus sexuels portées contre des membres du clergé. Ces informations sont parvenues à Mgr Joseph Bonnemain, évêque de Coire, peu après. Le pape est alors intervenu lui donnant l’ordre d’enquêter sur ses confrères mais à aucun moment la justice n’a été alertée, établit le journal alémanique. Police cantonale fribourgeoise et le Ministère public vaudois ont confirmé au journal que des plaintes pénales n’ont ét&eacut

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