Que peut apporter la Suisse au Conseil de sécurité de l'ONU?
En 2023 et 2024, la Suisse devrait avoir une place au Conseil de sécurité élargi des Nations Unies, comme membre non permanent. A la table des grands, que peut-elle gagner ou apporter? Enjeux.
Guillaume Chillier
Temps de lecture estimé : 7 minutes
ONU » Sauf surprise, la Suisse accédera aujourd’hui à New York au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Pour la première fois de son histoire, la Confédération sera assise à la plus prestigieuse table du système multilatéral mondial durant deux ans, dès 2023. Elle présidera le Conseil en mai prochain et en septembre 2024.
Avec Malte, la Suisse devrait être choisie comme membre non permanent pour la région «Europe et autres Etats» (deux sièges) au côté des Etats d’Afrique et d’Asie (5), d’Europe orientale (1) et d’Amérique latine et des Caraïbes (2). S’ajoutent au Conseil les cinq membres permanents qui disposent d’un droit de veto: Etats-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni.
La candidature suisse intervient dans un climat international pour