Tennis: Marie Mettraux et Angelina Hug sont tout sauf des mercenaires
Engagées en ligue A, les numéros 1 et 2 fribourgeoises se faisaient directement face, mardi du côté de Berne. Pour elles, les interclubs ne sont pas qu’un moyen de gagner de l’argent, mais une «bouffée d’air frais».
Pierre Salinas
Temps de lecture estimé : 4 minutes
Aux Jeux olympiques de Paris, Teddy Riner est devenu le plus grand judoka de l’histoire. Il n’empêche: à son titre chez les poids lourds, le «Goliath» français a dit préférer celui par équipes, dont il fut l’un des principaux artisans. Même chose pour Léon Marchand, le nouveau roi des bassins, qui a conquis quatre médailles d’or, excusez du peu, mais pour qui le bronze du relais 4 x 100 m quatre nages ne revêt pas une moindre importance, au contraire. «Parce qu’il permet à d’autres qui ont eu moins de chance que moi lors des compétitions individuelles de monter sur la boîte quand même…» a-t-il souligné.
Berne et NeuchâtelPlus près de chez nous, il est aussi une compétition qui sublime l’altruisme de sportifs pourtant souvent accusés de ne penser qu’à eux: les interclubs de tennis. Engagées depuis le week-end passé en ligue A, Marie Mettraux (N2 20, 24 ans) et Angelina Hug (N3 44, 21 ans), respectivement Nos 1 et 2 fribourgeoises, se faisaient directement face, mardi sur les co