Congélation d’ovocytes: la préservation de la fertilité
Par manque d’information, peu d’Italiennes recourent à la congélation d’ovocytes, permise récemment
Ariel F. Dumont
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«Je suis presque hors circuit, disons que je n’ai plus grand-chose à congeler compte tenu de mon âge!» Pour Laura*, l’heure est aux regrets. A quarante-deux ans, cette Romaine qui vit en couple depuis une dizaine d’années et travaille dans l’administration publique rêve d’avoir un enfant. Mais la montre tourne et ses chances sont de plus en plus minces. Car même si l’espérance de vie s’allonge, la ménopause intervient normalement vers 50 ans, et même avant. Entre-temps, la fertilité commence à diminuer.
Pour éviter cet écueil qui aujourd’hui ronge sa vie, Laura aurait pu congeler préventivement ses ovocytes. «Mais je n’y ai jamais pensé. On a toujours le sentiment qu’on peut repousser la maternité, qu’on a tout le temps et puis, personne n’en parle. Pour la plupart des f