«Encore une fois, ce sont les plus pauvres les plus impactés»
Bernard Charrière partage sa vie entre le canton de Fribourg, où il possède l’hôtel La Belle Croix à Romont, et la région de Marrakech, où il réside depuis 20 ans. Actif dans l’immobilier, il habite avec sa famille sur le site résidentiel du golf Samanah, à quelque 40 km de l’épicentre du séisme.
Pascal Fleury
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Témoignage » «L’épicentre se trouve dans les contreforts de l’Atlas. C’est là qu’il y a eu le plus de morts et de villages détruits. La vieille ville de Marrakech a aussi été touchée, les bâtiments anciens ayant souvent été mal construits. Au Maroc, il existe des normes antisismiques depuis l’an 2000. Le secteur du bâtiment en tient compte, mais de nombreuses personnes construisent leur maison elles-mêmes. Et dans les petits villages, il y a peu de contrôle de la part des autorités. Sur le site du golf Samarah, où nous habitons, qui compte environ 200 maisons, nous avons eu très peu de dégâts, juste des miroirs et vases brisés, et quelques microfentes sur les murs. Quand la terre s’est mise à bouger, j&rs