Un Giono saugrenu
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Recueil » On le savait pacifiste et écologiste, pétillant et narquois, moraliste et sombre; voici désormais un Giono filou, décidé à faire prendre des vessies pour des lanternes à ses lecteurs. Sous prétexte de peindre les animaux avec l’autorité de qui sait les observer, l’auteur enfourche son dada: montrer l’horreur sous la beauté et la proximité entre Bien et Mal. De l’araignée au serpent, de la bête du Gévaudan à l’ours en passant par… la pouffiasse et la salamandre, ces 19 textes écrits entre 1956 et 1965 forment une comédie humaine. Ainsi, le tigre de Giono n’a rien d’animal. «Il y a beaucoup de monde dans un tigre: des banques, […] des loteries nationales, des plébiscites, […] des Tours de France, […] des vélodromes d’hiver, […].»
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