La Chimera est un film étonnant et intéressant à creuser
Troisième volet d’un triptyque autour de l’Italie rurale, La Chimera est le nouveau long-métrage d’Alice Rohrwacher. Il s'agit encore une fois d'un portrait d’individus vivant en marge de la société et, de préférence, en communauté.
Etienne Rey
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Troisième volet d’un triptyque autour de l’Italie rurale après Le Meraviglie (2014) et Lazzaro Felice (2018), ce nouveau long-métrage d’Alice Rohrwacher est encore une fois le portrait d’individus vivant en marge de la société et, de préférence, en communauté. Un groupe d’où émerge une figure solitaire. Celle d’Arthur, un mystérieux étranger apparemment sans attaches qui est, à sa sortie de prison et pour son curieux don de repérer les espaces vides, récupéré par des «amis» pilleurs de tombes pour déterrer et revendre des trésors étrusques enfouis depuis des siècles sous la terre. Bien qu’il soit possible de rattacher le film à un genre de réalisme poétique, il est difficile (et c’est un compliment) de le ranger dans une case unique tant il mélange les