Plage de vie: Les aléas de la relecture en été
Philippe Castella
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C’est l’une des contraintes peu connues du métier de journaliste. Nos interlocuteurs peuvent demander à relire leurs citations avant parution, lorsqu’elles ne sont pas faites en public. Et ils sont nombreux à user de ce droit. L’exercice peut parfois se compliquer en été, comme le montre cette petite mésaventure. Alors qu’il effectuait une balade en montagne, un politicien a eu la gentillesse de ne pas m’envoyer balader moi aussi. Il m’a rappelé dans la foulée de mon coup de fil pour répondre à mes questions. En fin d’après-midi, je lui ai envoyé les citations retenues pour corrections éventuelles. Pas de réponse ni par courriel, ni par messagerie, ni par téléphone. Sans nouvelle vers 20 h, j’ai transmis mon texte pour parution, sans validation des citations. C’est aux alentours de 21 h seulement qu’il m’a envoyé un message avec une demande de correction, qui a pu être encore satisfaite. Son silence était dû à la batterie à plat de son natel. Peut-être avait-il pris trop de photos d