Patrouille des glaciers: «Les athlètes étaient déprimés, c’était triste»
L’annulation du grand parcours de la Patrouille des glaciers a suscité beaucoup de déception, davantage chez les populaires que parmi les élites.
Jonas Ruffieux
«Nous sommes sortis boire une bière, après que les organisateurs ont annoncé l’annulation de la grande Patrouille. Franchement, les athlètes étaient déprimés, c’était vraiment triste. Et ce samedi matin aussi, à Zermatt, l’ambiance était morose.» Niklas Konrad fait partie de ceux qui auraient dû s’élancer ce week-end de la station haut-valaisanne pour rallier Verbier, sur un parcours de 57,5 km pour 4386 mètres de dénivelé. Et qui, comme la majorité des quelque 4900 patrouilleurs inscrits, n’auront pu écrire que «dommage» sur leur bilan personnel de la 24e édition de la Patrouille des glaciers. L’espoir n’existe désormais plus que pour les partants d’Arolla, qui s’élanceront dimanche matin, si la météo le veut bien.
"L'annonce n'a pas représenté une grande surprise"
Alexandre Bugnard
Parce que les conditions rendaient l’épreuve bien trop dangereuse, les athlètes régionaux sondés par La Liberté tiennent tous plus o