Drôles d'expat: Didier Cuche de Neuchâtelois à Chasseralien
Le champion de ski n’a cure des frontières et s’identifie à sa région, au sens le plus large.
Emile Perrin
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Drôles d’expat (5/5) » On prétend que le terroir façonne la collectivité et qu’il contribue à nourrir l’identité individuelle. Mais si le sol qui l’a vu naître et grandir «fait» l’humain, que se passe-t-il lorsqu’on s’exile, ne serait-ce que hors canton?
«Je m’identifie à cette montagne, à la région dans son ensemble. Ce n’est pas une question de canton.» Cette montagne, c’est le Chasseral, évidemment. C’est là que nous retrouvons Didier Cuche, le Neuchâtelois parfaitement bilingue, Bernois d’adoption depuis bientôt quatre ans qui est «resté Romand, avec des affinités avec le reste du pays».
Mathieu Fleury a posé ses valises il y a plus de 30 ans à Fribourg
Mais n’allez pas faire de lui un ex