La coupe de cheveux façon spitz nain
angélique eggenschwiler
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Je déteste aller au coiffeur. Oui, au coiffeur. C’est comme chez le coiffeur mais avec l’accent de la Broye et les fautes de français assorties. Je sors chaque fois déçue, la nuque pleine de courants d’air et de petits cheveux qui grattent. Je ne leur fais pas confiance. Difficile face au brushing peroxydé qui vous demande avec candeur: «Alors, qu’est-ce qu’on fait après la couleur?» Vous imaginez votre chirurgien vous balancer sur le même ton: «Alors, qu’est-ce qu’on fait après l’anesthésie?»
Et puis deux centimètres pour vous, c’est toujours dix pour la coiffeuse. Pourtant, l’autre jour, me voilà calée entre un Paris Match de 2009 et des ongles fraîchement manucurés pour ma visite annuelle. Vous pourriez mettre la tête un peu en arrière s’il vous plaît? Je m’ex&ea