La Cité des Anges et ses bons côtés
angélique eggenschwiler
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Le mot de la fin
Los Angeles, enfin. Quelque part entre le Pacifique et l’Arizona, à deux heures du Mexique et douze mille miles de Fribourg. Aux deux tiers de mon voyage; au premier d’une cigarette.
Los Angeles, la Cité des Anges, aux confins d’une Amérique que Dieu bénit constamment sur les estrades de Washington et sur les écrans du monde entier. Et m’y voilà enfin à fumer des clopes en regardant passer les anges, attendant le mien, lui aussi tombé du ciel à l’aube de la semaine prochaine.
C’est qu’ici les anges tombent du ciel. A l’aéroport ou ailleurs, ils tombent de haut parfois, très bas souvent. Certains s’échouent dans les ghettos californiens et soldent leurs plumes pour un paquet de Marlboro.
Incandescente et corrosive, la Cité des Anges en a perdu plus d’un. D’ailleurs, combien se son