FIFF: une page blanche à écrire pour le cinéma moldave
Ion Gnatiuc évoque les enjeux de l’industrie naissante du cinéma moldave
Olivier Wyser
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Festival du film » Petit pays de 2,5 millions d’âmes coincé entre l’Ukraine et la Roumanie, la République de Moldavie vole bien en dessous des radars de l’industrie cinématographique européenne. A l’époque soviétique, cette région sauvage était pourtant prospère grâce notamment aux studios Moldova-Film et aux centres culturels organisant des projections jusque dans les petits villages éloignés de la capitale Chisinau. Même si la liberté d’expression était muselée par Moscou, le cinéma moldave avait le mérite d’exister. Mais avec l’indépendance, en 1991, tout s’est arrêté. Aujourd’hui, la Moldavie se reconstruit une identité à travers des films de fiction et des documentaires, mais le chemin est sinueux et semé d’embûches pour les réalis