Schwytz »   L’Autorité de protection de l’enfant et de l’adulte (APEA) schwytzoise reste sous l’égide du canton. Les citoyens ont rejeté hier par 51% une initiative de l’UDC qui demandait qu’elle revienne sous contrôle des communes. La participation s’est élevée à 47%.

Depuis 2013, les cantons gèrent l’APEA (KESB en allemand), et non plus les communes, à la demande de la Confédération. Ce changement a été fait dans un souci de professionnalisation. Les initiants critiquaient un manque de proximité. Ils voulaient que les décisions soient prisent là où se trouvent les concernés, c’est-à-dire dans les communes.

En Suisse alémanique, l’APEA a été sévèrement critiquée, notamment dans le cas du double infanticide de Flaach (ZH). Une mère qui s’était fait retirer ses enfants les a tués le 1er janvier 2015, car elle ne voulait pas qu’ils retournent dans une institution après les fêtes.

Dans le comité d’initiative figurait le conseiller national schwytzois Pirmin Schwander (udc). Ce dernier est aussi à l’origine d’une initiative populaire fédérale similaire lancée en 2016.

Par ailleurs, les Schwytzois ont rejeté par 70% l’initiative sur les bâtiments à énergie positive. Elle exigeait que le canton n’autorise plus que la construction de bâtiments produisant plus d’énergie qu’ils n’en consomment. ATS