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Le tireur suisse est un épéiste

Au détriment du fleuret et du sabre, la Fédération suisse d’escrime ne jure que par l’épée. Pourquoi?

A l’épée, pas de sentiment d’injustice: le premier qui touche allume la lampe. © Alain Wicht-archives
A l’épée, pas de sentiment d’injustice: le premier qui touche allume la lampe. © Alain Wicht-archives

Pierre Salinas

Publié le 01.02.2017

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Escrime »   Maria Sapin Dornacher, multiple championne de Suisse: «A l’époque, on commençait par le fleuret, qui est l’arme d’apprentissage. Au club, j’étais la seule à en faire et, quand je voyais les autres qui avaient des épées avec les lumières, ça me donnait envie. Du coup, je suis allée taper dans le ventre de mon maître en lui demandant: Bon, quand est-ce que je peux faire de l’escrime, de la vraie?»

A l’exemple du Contre de Sixte, qui avait lieu le week-end passé à la halle Sainte-Croix de Fribourg, les tournois en Suisse sont le plus souvent réservés aux épéistes. Et s’il existe des circuits nationaux au fleuret et au sabre, rares sont leurs pratiquants qui continuent à l’échelon continental ou mondial. Certains maîtres d’armes le regrettent, mais aucun ne s&r

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