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Des bons souvenirs à Monaco

La formule E revient en Principauté. En mai 2015, Sébastien Buemi y avait triomphé

Publié le 13.05.2017

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Automobilisme »   Deux semaines avant la F1, les rues de Monte-Carlo seront le théâtre d’une autre course de monoplaces: la Principauté organise en effet aujourd’hui le e-Prix de Monaco pour la deuxième fois après 2015. C’est un retour pour la formule E dans le richissime micro-Etat des bords de la Méditerranée. Le 9 mai 2015, lors de la première saison de cette compétition, les voitures électriques s’étaient déjà mesurées sur ce terrain prestigieux.

A l’époque, Sébastien Buemi avait été le grand dominateur avec la pole position et la victoire. Le Vaudois avait mené la course du premier au dernier tour. Il signerait sans nul doute pour un scénario similaire aujourd’hui.

Cinq points d’avance

Cette épreuve monégasque sera la cinquième de la saison. Tenant du titre, Buemi (Renault e.Dams) est leader du championnat avec 76 points, soit cinq d’avance sur son éternel rival brésilien Lucas Di Grassi (Abt Schaeffler Audi). Vainqueur des trois premières courses de cette saison III, le Suisse a connu un coup d’arrêt à Mexico où Di Grassi s’est imposé. Derrière les deux principaux protagonistes de cette série, le trou est déjà fait. Nicolas Prost, coéquipier de Buemi et régulièrement moins rapide que ce dernier, compte 46 points. Deuxième lors des deux derniers e-Prix, un autre Français, Jean-Eric Vergne (Techeetah), possède pour sa part 40 unités.

Le court tracé monégasque (1,75 km pour 12 virages), qui utilise en partie celui connu pour la formule 1, est très étroit. Il est donc difficile de dépasser. Dans cette optique, les qualifications prendront une importance accrue. En course, dont le départ sera donné à 16 h, la probabilité que la voiture de sécurité doive entrer en piste semble très élevée.

Sur d’autres tableaux

Sébastien Buemi, décidément bien éclectique, mène aussi le championnat du monde d’endurance (WEC) avec Toyota, après ses succès à Silverstone et Spa. Déjà champion du monde dans cette catégorie en 2014, il espère un nouveau sacre, mais surtout une victoire aux 24 Heures du Mans. Le succès dans la mythique épreuve mancelle lui avait échappé de manière cruelle l’an dernier, à cinq minutes de la fin de la course, quand une panne avait stoppé sa voiture alors conduite par son coéquipier japonais Kazuki Nakajima.

Le pilote vaudois arrive à jongler entre ses engagements en formule E et en endurance, les calendriers étant séparés. Mais il y aura une exception lors du week-end des 15/16 juillet. Les deux dernières épreuves de la saison de formule E se courront à New York, alors que les Six Heures du Nürburgring auront lieu le dimanche dans l’Eifel. Selon son contrat, Buemi devrait privilégier le WEC. Mais aucune décision définitive n’a encore été prise. Cela dépendra de l’évolution du classement dans les deux disciplines. ats

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