Le sport, c’est quand on n’a rien d’autre à faire
jean ammann
Temps de lecture estimé : 3 minutes
Chronique
Futilité » Après le slalom du combiné vendredi matin, où les skieurs semblaient tout surpris d’avoir dû skier sur de la neige, comme ils furent surpris, six jours plus tôt, de découvrir que le brouillard puisse s’arrêter sur la montagne d’Adelboden, la RTS2 rediffusait un documentaire formidable, Les routes de l’impossible: Cameroun, les débrouillards de la jungle. J’étais sur le point de quitter mon canapé bien-aimé quand je jetai un œil, puis les deux, sur ce reportage. En regardant ce documentaire, qui discrédite le Dakar (comme s’il en avait besoin, le pauvre!), où l’on voit des chauffeurs dénués de tout permis mais porteurs de toutes les astuces défier les bourbiers de latérite, on constate, encore une fois, que le sport est le luxe des sociétés futiles.
Le sport m&ea