Le palefrenier qui se prend pour le roi
patrick biolley
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Chronique
Service public. Depuis une trentaine d’années, j’ai pris l’habitude de regarder le sport à la télévision. Ce qui, bien évidemment, ne m’a jamais empêché d’aller au stade, à la patinoire ou tout autre lieu propice à vibrer ailleurs que sur mon canapé. Quoi de plus normal pour quelqu’un qui travaille aujourd’hui dans une rédaction sportive. Bref, passons. Des envolées lyriques de Jean-Jacques Tillmann lors des finales de Coupe d’Angleterre, au but de Bregy de 1994, en passant par les premiers pas de Federer en grand chelem ou des Jeux olympiques où j’ai vibré pour du curling en 1998, tout cela, je n’ai pu le vivre qu’à travers le petit écran.
Mais voilà, peut-être que c’est bientôt terminé. Mes enfants ne verront pas le sacre de Fribourg-Gottéro