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Une lutte pour l’égalité des chances

L’Agence mondiale antidopage n’est pas au bout de ses peines pour rendre la vie dure aux tricheurs

juliÁn cerviÑo

Publié le 15.03.2017

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Lutte antidopage »   «La situation ne peut pas être pire.» Président de la Fédération internationale des sociétés d’aviron (Fisa), Jean-Christophe Rolland n’a pas pris de pincettes pour dresser le tableau de la lutte antidopage. Après les scandales vécus en Russie et dans l’athlétisme en 2016, dont les remous n’ont pas fini d’éclabousser le monde sportif, l’AMA (Agence mondiale antidopage) connaît bien des problèmes à rester à flot. Lundi, lors du symposium de cette agence à Lausanne, le message a été clair: elle doit sortir le gourdin pour faire respecter ses règles, sa crédibilité et sa survie sont en jeu.

Améliorer le système

«L’AMA n’a plus vraiment le choix», reconnaît Frédéric Donzé, directeur des opé

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