Entre endorphines et acides lactiques
Avec 20 kilomètres à son compteur, la Gruyère Running détonne. Mais la course a trouvé son public
Pierre Schouwey
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Course à pied » Sur la ligne d’arrivée, la souffrance se lit sur leurs visages. Assis, couchés, les mains sur les hanches ou appuyés contre un muret, tous tentent, le souffle court, de récupérer d’un effort loin d’être anodin pour le microcosme amateur: une boucle de 20 km, autour du lac de la Gruyère, composée de nombreux chemins vallonnés (368 m de dénivelé). Bienvenue à la Gruyère Running, où, d’Hauteville à Hauteville, dans un paysage de carte postale, endorphines et acides lactiques se côtoient pour le plus grand plaisir de coureurs qui aiment souffrir. Rajoutez, comme samedi en milieu d’après-midi, un petit orage et quelques grêlons et vous obtiendrez le savoureux mélange d’une course pas comme les autres.
«Il y a énormément de relances. Au final, c’est une multiplication de petits efforts qui rendent cette course très difficile. Plus dure encore que les 20 km de Lausanne. Mais c’est une très belle course», raconte Jérémy Schouwey, vainqueur scratch chez les messieurs