Pêche »   Le Service des forêts et de la faune (SFF) a-t-il envoyé 20 000 alevins de brochets au casse-pipe, en procédant le 19 avril à leur mise à l’eau dans les lacs de la Gruyère et de Schiffenen? Pas le moins du monde, selon l’inspecteur de la pêche Jean-Daniel Wicky et Sébastien Lauper, collaborateur scientifique au SFF, contactés hier par La Liberté. Les deux spécialistes du SFF démentent ainsi le pronostic de certains pêcheurs, qui s’inquiètent de la survie de ces poissons et de l’avenir des alevinages artificiels (La Liberté d’hier).

Certains pêcheurs invoquent le niveau du lac de la Gruyère, ainsi que le manque d’herbiers et de nourriture à cette période. «Mais ce lac est bas à chaque printemps. Cela n’empêche pas les brochets de se reproduire et de se développer. Preuve en est la stabilité de la population et des captures. On oscille autour de 3700 prises par an entre 2006 et 2015, avec une hausse ces dernières années», explique Sébastien Lauper.