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Quand les collégiens portent secours à leurs pairs

Un membre du GIS du Collège Sainte-Croix de Fribourg aux prises 
avec le fameux «sac d’intervention». © Joanne Fontana
Un membre du GIS du Collège Sainte-Croix de Fribourg aux prises 
avec le fameux «sac d’intervention». © Joanne Fontana
Publié le 14.03.2017

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Coup de cœur »   Membre depuis deux ans de l’unité de premiers soins du Collège Sainte-Croix, l’étudiante et responsable du Groupe d’intervention sanitaire (GIS) Michèle Baumann, 18 ans, nous parle de cette unité de secourisme particulière.

Fondé en 2007 par l’Unité de secours de Fribourg (USFR) dans le but de mêler des élèves au monde du secourisme, le Groupe d’intervention sanitaire, ou GIS, s’occupe d’octroyer des premiers soins efficaces aux élèves, ou autres personnes les nécessitant, au sein de l’établissement. «Le plus souvent, nous sommes appelés pour des blessures survenues durant les leçons de gymnastique. Par chance, nous n’avons pas rencontré beaucoup de cas graves demandant une ambulance, même si cela est déjà arrivé», explique la jeune responsable du GIS de l’école, Michèle Baumann.

L’unité du GIS est particulière de par son réseau d’intervention: en effet, le rayon d’action d’un GIS se limite au périmètre du collège dans lequel il a été installé, en l’occurrence le Collège Sainte-Croix à Fribourg. «Une fois prévenu par les élèves concernés par l’accident, le secrétariat envoie à tous les membres du GIS, élèves encadrés par les secrétaires, un message enregistré contenant les informations nécessaires sur le cas. Pendant que l’un d’entre nous part chercher le sac d’intervention, les autres vont établir un premier contact avec le blessé. Quand le sac arrive, nous décidons ce qu’il est nécessaire de faire», raconte Michèle.

Malgré leur jeune âge, les secouristes du GIS possèdent une bonne formation et cela grâce à l’USFR. En effet, pour pouvoir intégrer le GIS, il faut avant tout être membre de son grand frère, l’Unité de secours de Fribourg. Michèle Baumann insiste sur l’importance de la motivation et de l’envie d’aider les autres. Car le rôle de ces jeunes gens est non seulement de diagnostiquer de petites entorses guérissables en quelques jours, mais aussi d’apporter les premières informations aux ambulanciers dans des cas plus graves. «Je pense que c’est une chance qui s’offre à nous. Se rendre utile, s’impliquer dans la vie de notre collège est aussi une chose qui nous prépare à notre avenir», conclut l’étudiante. Une chance que tous les collèges de Fribourg ne possèdent pas encore: «Le Collège de Gambach n’a pas de GIS car aucun jeune n’y est engagé. J’espère que cela se fera dans le futur!» Joanne Fontana

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