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«Les piercings embellissent les personnes qui en portent»

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«Les piercings embellissent les personnes qui en portent»
«Les piercings embellissent les personnes qui en portent»
Publié le 21.03.2017

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Hélène Dupraz

19 ans, collégienne

«A la base, un piercing, c’était quelque chose de caractéristique pour une personne. Cela lui donnait un petit côté unique. Maintenant, c’est devenu une mode, il n’y a plus vraiment d’intérêt à en avoir. Tout le monde en porte et très souvent ils sont au même endroit: les oreilles ou le nez. Mais je ne juge pas les personnes qui en ont, c’est leur corps et elles en font ce qu’elles veulent. Je trouve aussi que certains piercings sont excessifs comme les implants de cornes par exemple. De plus, à certains endroits, ce n’est pas très esthétique d’en avoir. Je n’aime pas voir des piercings sur le visage ou sur le cou pour diverses raisons. Typiquement, je ne supporte pas de voir quelqu’un jouer avec le piercing qu’il porte à la lèvre. Par contre, je trouve que les piercings aux oreilles sont plutôt jolis et qu’ils vont bien à certaines personnes.»

Manon Bally

20 ans, assistante socio-éducative

«J’ai fait mon premier piercing au nombril à mes quinze ans et j’ai continué au fur et à mesure. Aujourd’hui j’ai sept piercings. Je les aime beaucoup, mais je trouve quand même que ceux situés sur les parties génitales sont extrêmes. Autrement, je n’ai pas vraiment d’avis positif ou négatif sur les piercings en général, c’est le choix de chacun. Au départ, j’avais peur d’avoir des problèmes au travail avec mes piercings, surtout ceux au visage puisque je travaille dans le milieu social. Mais c’est un risque que j’ai pris et j’avais pris la décision de les enlever si mes piercings ne convenaient pas à mon employeur. Je me suis toujours dit que c’était possible d’enlever un piercing, contrairement à un tatouage. Au final, on ne m’a jamais fait aucune remarque et beaucoup de mes collègues en ont aussi.»

Antoine Simonet

18 ans, étudiant à l’ECG

«J’ai en tout cinq piercings dont trois visibles au premier regard. Mes parents n’aiment pas trop parce que quelque part on change ce que l’on est. C’est peut-être cet aspect qui ne leur plaisait pas forcément, mais mes piercings ne les ont jamais vraiment dérangés. Ils vivent très bien avec le fait que l’on soit comme ça dans la famille. En effet, deux de mes sœurs en ont quelques-uns également. Je pense aussi que le fait que ma grande sœur en ait m’a peut-être influencé un peu. Mais c’est moi qui ai choisi de les faire. Présent dans plusieurs anciennes tribus, le piercing n’est vraiment pas quelque chose de nouveau, je le considère comme un art corporel. C’est une façon de s’exprimer, une manière de voir les choses et d’aller parfois en travers de la société. Même si de nos jours, le piercing n’est pas du tout un sujet tabou en Suisse.»

Textes et photos Patricia Victor

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