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Les druides modernes

Michelle s’amuse 
volontiers avec l’image de druide qui colle à la peau du droguiste. © Océane 
Gachoud
Michelle s’amuse 
volontiers avec l’image de druide qui colle à la peau du droguiste. © Océane 
Gachoud
Publié le 16.05.2017

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi de ton taf! » Si Michelle Ruffieux, 17 ans, enfile sa blouse blanche et s’empare de ses flacons, ce n’est pas pour concocter une potion magique, mais bien pour parler de son apprentissage de droguiste.

«Je me suis intéressée à la formation de droguiste grâce aux conseils avisés de ma conseillère en orientation. J’ai tout de suite été impressionnée par l’aspect varié de ce métier qui traite non seulement des plantes, mais touche également à la technique. Et, contrairement à une pharmacie, nous vendons aussi des produits d’entretien et toutes sortes de remèdes pour améliorer le quotidien de chaque personne.

Une partie des clients cherchent une alternative naturelle à leurs traitements médicaux tandis que d’autres désirent des produits d’entretien particuliers. Par exemple, une préparation chimique fabriquée à partir d’une base naturelle modifiée. L’élaboration de tisanes et de gélules rythme la plupart de mes journées, après avoir préparé la caisse et pris les mesures d’hygiène habituelles, comme m’attacher les cheveux.

Pour concocter un médicament sur mesure, nous utilisons la spagyrie, sous forme de spray ou de gouttes. La plante est macérée dans de l’alcool afin de préserver ses principes actifs, énergétiques et minéraux. Toutes ces activités assimilent souvent les pratiques du droguiste, selon les dires de certains, à celles d’un «druide». Il est vrai que, pour commencer ma journée, j’enfile ma blouse blanche et, de plus, de temps à autre, j’époussette le présentoir avec ma «baguette magique» pour améliorer l’image de la droguerie!

Pour répondre aux besoins de la clientèle, nous devons acquérir un maximum de savoirs. Les cours d’écologie et de phytothérapie renforcent donc nos connaissances. Etant curieuse par nature, cela accroît encore mon intérêt pour ce métier. J’apprécie également le contact avec la clientèle: ce qui me plaît le plus, c’est de venir en aide à autrui. Le client part habituellement satisfait car j’essaie de trouver des solutions à chacun de ses problèmes.» OCÉANE GACHOUD

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