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Le kaki, généreux jusqu’au cœur de l’hiver

Tel un arbre décoré, le kaki diospyros arbore fièrement ses fruits charnus depuis la fin de l’automne, avant que la neige, le froid, le vent 
et des maraudeurs à plumes lui ôtent son charme hivernal. © Dominique Seingre Passaquay
Tel un arbre décoré, le kaki diospyros arbore fièrement ses fruits charnus depuis la fin de l’automne, avant que la neige, le froid, le vent 
et des maraudeurs à plumes lui ôtent son charme hivernal. © Dominique Seingre Passaquay

Dominique Seingre Passaquay

Publié le 10.01.2017

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Jardinage » Si ses fruits sont nommés kakis, on peut appeler l’arbre par son nom japonais de kaki, par son appellation latine diospyros, ou encore par le terme algonquin de plaqueminier qui caractérisait l’espèce de Virginie.

Originaire de Chine et du Japon, mais particulièrement bien adapté au pourtour méditerranéen, le plaqueminier a été introduit en Europe par un botaniste accompagnant le navigateur anglais James Cook au cours du XVIIIe siècle. Il fut planté en France vers 1860.

De la famille des ébénacées, donc cousin de l’ébène, cet arbre aux feuilles caduques, d’un beau vert luisant durant la période de végétation, culmine généralement entre 6 et 10 mètres de hauteur. Au Japon, le genre diospyros comporte plus de 800 espèces alors qu’en Chine, le nombre

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