L’asperge, un plat de roi
Dominique Seingre Passaquay
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Jardinage
Reines du printemps, les asperges se cultivent dans une quinzaine de cantons, sans pour autant suffire à la demande des consommateurs suisses. Depuis quelques semaines, ces tiges de délicatesse sont en pleine production et feront le bonheur des gourmets au moins jusque vers la fin mai.
Les Egyptiens et les Grecs de l’Antiquité les connaissaient déjà et appréciaient leurs vertus curatives. Comme les Romains, qui leur prêtaient des effets aphrodisiaques et qui ont contribué à leur diffusion en Europe. Considérée comme un plat de roi, l’asperge n’était pourtant pas de toutes les tables jusqu’à la fin du XIXe siècle.
On les cultive depuis 50 ou 60 ans en Valais, dans les Grisons et en Suisse orientale. Des affections fongiques ont eu presque raison de cette culture il y a quelques décennies, puis la mondialisation a apporté son lot de produits importés de régions très éloignées. Aujourd’hui, la Chine est le plus grand producteur mondial d’asperges, tandis que le Pé