Il ne faut pas vendre la peau de l’ours… Non, non, il ne faut pas la vendre. Il vaut même mieux ne pas y penser du tout. Surtout à la sortie d’un hiver sans paillettes, moment où Big Grizzly sort de sa période de disette. En plus, ce printemps, c’est le bruit de la dernière tempête qui a réveillé ce gros ronchon de sa sieste de compète. A peine sorti des limbes, Big Grizzly a l’humeur de travers et la tête d’un condamné qui a pris perpète. Et vu qu’il a les crocs après ces mois de diète, il vaut mieux éviter de croiser son chemin au risque de finir en miettes.

Bref, Big Grizzly a faim, et il a l’humeur d’un grognard qui n’a pas encore eu son café du matin. Complètement ébouriffé, au point qu’on aurait presque envie de lui refaire sa mise en pli. Mais permettez-moi de vous indiquer que ce n’est pas le meilleur moment pour lui titiller le derme capillaire. Ni pour lui faire des papouilles d’ailleurs. Sauf si vous êtes un poulet et que vous avez envie de foutre bas. Soudain, un p