A Chypre, sur les traces d’Aphrodite
L’île méditerranéenne, connue des touristes balnéaires, mériterait de l’être mieux pour ses vieilles pierres
Thierry Raboud
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Antique » Homère, dans L’Iliade, l’appelle «la Chypriote». Et il suffit d’arpenter l’île méditerranéenne pour retrouver son empreinte. Aphrodite est partout: nourrissant les mythes et légendes dont les habitants se rengorgent, agrémentant la toponymie, déployée en caractères grecs sur les plus antiques inscriptions. C’est donc en suivant la belle déesse que l’on explore la rive sud de Chypre, pour un voyage qui ravira les férus d’archéologie.
Bien sûr, la zone est connue pour ses activités balnéaires; en saison, un invariable soleil n’en finit plus de rôtir le cuir de retraités anglais, de cramoisir les familles russes ou chinoises vaquant dans les centaines d’hôtels qui défigurent la côte. Pourquoi pas, ce n’est pas cher, la mer est belle, les plages aussi