L’enquête et l’émotion après l’attentat
L’attaque de mercredi à Londres, revendiquée par l’Etat islamique, a fait trois morts. Huit arrestations
Sonia Delesalle-Stolper, Londres
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Royaume-Uni » Il n’aura fallu que quelques minutes. A peine le pont de Westminster rouvert à la circulation, les bouquets, accompagnés de petits mots touchants, sont apparus. Comme si les passants, confinés depuis la veille aux abords du pont et du palais de Westminster, avaient attendu cachés, avec leurs fleurs, le moment de déposer leur hommage. Les autorités ont levé les barrages à 14 h 30, juste avant que sonnent les vingt-quatre heures après l’attentat, comme par un fait exprès.
Comme à Paris, Bruxelles ou Berlin récemment, l’horreur immédiate a été très vite suivie d’un farouche instinct de vie. A travers des «millions de petits gestes de normalité», a souligné la première ministre britannique, Theresa May, les Londoniens se sont efforcés de poursuivre le cours de leu