D’un point de vue économique, une seule solution: fermer. L’appel au secours cet hiver de la deuxième aciérie du pays, Stahl Gerlafingen, a résonné dans le vide. Le groupe soleurois a depuis annoncé la suppression de 95 emplois consécutive à la mise à l’arrêt prochaine d’une de ses lignes de production. La décision, qui concerne le site de Gerlafingen, porte sur la fabrication de profilés. Elle vise à assurer la survie de la firme.

Son directeur, Alain Creteur, citait, début mars, l’impossibilité de livrer de l’acier large-plat sur sol européen, en raison des mesures protectionnistes prises par Bruxelles en riposte aux actions de la Chine et des Etats-Unis. «Dès l’été 2023, nous avons lancé un appel à l’aide à l’Administration fédérale, malheureusement sans résultat concret», précisait-il.

De plus, les distorsions de concurrence dues aux mesures de soutien à l’industrie de l’Union européenne (UE) affectent les ventes et les marges en Suisse. A l’exportation, le secteur d