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Le spleen heureux

Le Québécois Peter Peter, dont Noir Eden vient de sortir, joue mercredi à Genève

Peter Peter l’avoue: peu importe le tempo et ce qu’il chante, il distille de la mélancolie. © Paul Rousteau
Peter Peter l’avoue: peu importe le tempo et ce qu’il chante, il distille de la mélancolie. © Paul Rousteau

Tamara Bongard

Publié le 18.03.2017

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Electro »   Une fois de plus, le titre du dernier album de Peter Peter évoque une mélancolie radieuse ou une joie assombrie. Avec Noir Eden, le Québécois livre un opus au spleen électronique soutenu par des textes ciselés. En français. Celui qui a doublé son prénom pour supprimer son patronyme – une manière de marquer l’absence de son père – écrit dans sa langue maternelle. Sur le Net, on voit pourtant le nom de Peter Peter associé à des morceaux en anglais… Une méprise. Il s’agit d’un homonyme. Interview, donc, dans la langue de Molière, de l’artiste qui sera mercredi au festival Voix de fête à Genève.

Noir Eden est le premier album que vous avez composé et écrit à Paris, où vous vivez depuis plusieurs années. Comment la ville a-t-elle imprégné cet opus?

Peter Peter: Etre à l’étranger a influencé mon écriture mais il n’y a rien de très parisien dans ce disque. C’est un album d’introspection: on y voit davantage ce qui se passe dans ma tête que

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