La vie des catacombes
Christine Zufferey a créé ses chansons de folk expérimental dans les entrailles de Paris. Elle présente ses titres solaires ce soir à Genève
Tamara Bongard
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Rencontre » Ce qui marque le travail de Christine Zufferey est le silence. Etrange, pour une musicienne? Pas vraiment. Sans respiration, il n’y a pas de mélodie, sans calme il n’y a pas d’émotions. La Valaisanne, qui a perdu son accent sierrois au fil de ses déménagements, vient de sortir un album concept, Tales from the Underground, écrit et composé dans la quiétude des catacombes de Paris. Elle n’a pas arpenté l’ossuaire ouvert aux visiteurs, mais les boyaux mystérieux creusés sous la capitale française, vestiges d’une ancienne carrière, qu’elle a découverts il y a quatre ans. Illégales, dangereuses pour les explorateurs non initiés risquant de se blesser ou de se perdre, ces sorties du côté obscur de la Ville Lumière ont inspiré à l’artiste un folk alternatif solaire. Elle le d&eacut