Didier Super, rien à foutre
L’humoriste et chanteur, qui évite le bon goût, sera demain à Delémont
Roderic Mounir
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Scène » «Bon, y a quoi comme saloperie à raconter sur Genève?» Cueilli à froid, on oriente notre interlocuteur sur le Mouvement citoyens genevois, son leader gominé déchu, sa surenchère antifrontaliers; ça amuse beaucoup Didier Super qui connaît déjà l’UDC («le FN a copié ses affiches antimusulmans»).
L’humoriste et chanteur français était de passage au festival Voix de Fête avec son one-man-show Ta vie sera plus moche que la mienne. L’histoire d’un chômeur qui rencontre une fée. Short troué, tee-shirt moulant trop court et bedaine à l’air, lunettes sales, nez rouge et béret franchouillard, Didier Super fait de son théâtre de guignol un jeu de massacre jubilatoire, passant au vitriol les travers d’une humanité en déroute. Il revient demain à Delémont au SAS.
La repartie qui fusePunk zonard voleur de chiens dans les teknivals, raciste braillard invectivant «Taubira la guenon», beauf brandissant son McDo en se moquant des «bouffeurs de graines programmateurs de festivals