Des hommes, sans femmes, plongés dans la solitude
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Recueil » Le dernier roman paru en français d’Haruki Murakami, Ecoute le chant du vent – suivi de Flipper – avait surtout valeur historique: il s’agissait des premiers textes écrits par le Japonais et jamais publiés dans la langue de Molière. Maladroits mais traçant déjà les contours des sujets colorant toute son œuvre, ces inédits se révélaient surtout intéressants pour la préface dans laquelle l’auteur né à Tokyo expliquait ses débuts de plumitif, sa démarche, sa technique. Mais ces mots n’avaient pas assouvi les lecteurs amoureux de ce pourvoyeur de pavés littéraires. Et ils devront encore attendre pour dévorer un volumineux ouvrage – tout neuf – de leurs yeux.
Murakami leur permet toutefois de patienter avec son recueil de nouvelles Des hommes sans femmes. Parfois misogyne