Vermeer, et le silence est d’or
Paris inaugure ses expositions printanières. Le Louvre met à l’honneur le maître de Delft, que l’on redécouvre en miroir de ses contemporains
Thierry Raboud
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Beaux-arts » C’est la cohue. Paris inaugure ses grandes expositions du printemps et les files se déploient, toujours aussi impressionnantes, devant des affiches qui méritent souvent le déplacement (voir aussi en pages 32 et 33). Mais s’il est une affluence qui bat tous les records, c’est assurément celle qui s’étend devant la pyramide vitrée du Louvre. La peinture de Johannes Vermeer (1632-1675) y est à l’honneur jusqu’en juin. «L’exposition a déjà attiré près de 100 000 visiteurs depuis son ouverture en février», glisse une employée, sans rappeler l’invraisemblable chaos des premiers jours qui a conduit l’institution à reconnaître avoir été «victime de son succès».
Un engouement exceptionnel pour… douze toiles de petit format, seul un tiers des 3