La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

Vermeer, et le silence est d’or

Paris inaugure ses expositions printanières. Le Louvre met à l’honneur 
le maître de Delft, que l’on redécouvre en miroir de ses contemporains

Johannes Vermeer, La Laitière (vers 1658-1659). © The Rijksmuseum, Amsterdam
Johannes Vermeer, La Laitière (vers 1658-1659). © The Rijksmuseum, Amsterdam

Thierry Raboud

Publié le 15.04.2017

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Beaux-arts »   C’est la cohue. Paris inaugure ses grandes expositions du printemps et les files se déploient, toujours aussi impressionnantes, devant des affiches qui méritent souvent le déplacement (voir aussi en pages 32 et 33). Mais s’il est une affluence qui bat tous les records, c’est assurément celle qui s’étend devant la pyramide vitrée du Louvre. La peinture de Johannes Vermeer (1632-1675) y est à l’honneur jusqu’en juin. «L’exposition a déjà attiré près de 100 000 visiteurs depuis son ouverture en février», glisse une employée, sans rappeler l’invraisemblable chaos des premiers jours qui a conduit l’institution à reconnaître avoir été «victime de son succès».

Un engouement exceptionnel pour… douze toiles de petit format, seul un tiers des 3

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11