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Une visite de courtoisie madrilène dans les murs bâlois

Francisco 
de Zurbaran, Christ crucifié avec le peintre (env. 1655). L’artiste semble ­demander au Christ comment il doit le ­représenter. ­ © Museo Nacional del Prado
Francisco 
de Zurbaran, Christ crucifié avec le peintre (env. 1655). L’artiste semble ­demander au Christ comment il doit le ­représenter. ­ © Museo Nacional del Prado
Publié le 08.04.2017

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Peinture »   Le Musée du Prado de Madrid prête 26 œuvres au Kunstmuseum de Bâle, qui a choisi de les exposer en regard de ses propres toiles.

L’animal semble résigné à son destin. De la froide pierre où on l’a étendu, pattes liées pour le sacrifice, l’Agnus Dei de Francisco de Zurbaran dialogue silencieusement avec une autre incarnation du divin. A ses côtés, Le Christ mort d’Hans Holbein le Jeune gît, froid… comme la pierre. Placées aujourd’hui en regard l’une de l’autre, sur les murs du Kunstmuseum de Bâle, l’œuvre du peintre espagnol et celle de l’artiste allemand sont traditionnellement séparées de plus de mille kilomètres. La première est la propriété du Museo Nacional del Prado, alors que la seconde est conservée sur les bords du Rhin.

A la suite du prêt, en 2015, de 10 toiles de Picasso à Madrid, 26 œuvres ont fait le voyage inverse. L’exposition ¡Hola Prado!, qui a ouvert hier, est le résultat de cette visite de courtoisie. En 24 stations, elle établit de véritab

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