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Doigts de fée au chevet des tissus

La Fondation Abegg, à Riggisberg, fait découvrir l’envers du décor:
 la restauration de textiles anciens, qu’elle pratique depuis un demi-siècle

Doigts de fée au chevet des tissus
Doigts de fée au chevet des tissus
Il faut parfois une aiguille 
de chirurgien pour ­consolider un tissu ­endommagé. Ci-dessous: une chemise d’enfant en laine, datée entre le IVe et 
le IIe siècle avant J.-C., ­originaire d’Asie ­(Xinjiang). Et une chaussure tressée d’Asie (Xinjiang), ­datée des 
Ve-VIe siècles. 
 © Christoph 
von Viràg/
Fondation Abegg
Il faut parfois une aiguille 
de chirurgien pour ­consolider un tissu ­endommagé. Ci-dessous: une chemise d’enfant en laine, datée entre le IVe et 
le IIe siècle avant J.-C., ­originaire d’Asie ­(Xinjiang). Et une chaussure tressée d’Asie (Xinjiang), ­datée des 
Ve-VIe siècles. 
 © Christoph 
von Viràg/
Fondation Abegg
Doigts de fée au chevet des tissus
Doigts de fée au chevet des tissus

Elisabeth Haas

Publié le 13.05.2017

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Exposition »   Depuis cinquante ans, la Fondation Abegg, dans la campagne bernoise, collectionne, restaure et met en valeur des textiles anciens. Si son musée, situé à Riggisberg, est ouvert au public, toute une activité de recherches se joue en coulisses. Ses ateliers de restauration forment des professionnels à un niveau tertiaire (haute école). Pour marquer son anniversaire, la fondation ne souhaitait donc pas se limiter à un étalage de pièces d’exception. Elle voulait montrer tout le travail réalisé en amont, entourant l’étude et la conservation de tentures ou de vêtements vieux parfois de deux mille ans.

C’est que la restauration, qui se joue dans l’ombre, ne vise pas qu’à protéger des textiles ou à éviter une dégradation future. «Les textiles nous racontent aussi une histoire», explique Regul

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