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Portrait sombre et sensible

Alain Gomis brosse un portrait hypnotisant de Kinshasa et de ses âmes perdues

Félicité doit braver tous les dangers pour trouver l’argent nécessaire à l’opération de son fils. © Trigon
Félicité doit braver tous les dangers pour trouver l’argent nécessaire à l’opération de son fils. © Trigon

Olivier Wyser

Publié le 19.04.2017

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Félicité »   Kinshasa, en République démocratique du Congo, la troisième plus grande ville d’Afrique, l’une des plus dangereuses du monde aussi. C’est dans ce cloaque moite et nauséabond que Félicité, une chanteuse de bar, élève seule son fils de 14 ans, Samo. Les choses tournent encore plus mal lorsque l’adolescent est victime d’un accident de moto. L’héroïne se lance alors dans une course effrénée pour réunir la grosse somme d’argent nécessaire à l’opération de son fils, sans quoi il perdra une jambe.

Félicité retourne donc ciel et terre dans les ruelles chaotiques et hostiles de la capitale congolaise à la recherche du moindre billet froissé. Cette urgence, filmée caméra à l’épaule par le réalisateur franco-sén&eacu

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