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Dernier tour de piste pour le cirque américain Barnum

Si les éléphants n'étaient plus de la partie, lions, tigres, mais aussi chevaux, chiens, lamas ou même cochons et kangourou représentaient la majorité des numéros. © KEYSTONE/EPA/PETER FOLEY
Si les éléphants n'étaient plus de la partie, lions, tigres, mais aussi chevaux, chiens, lamas ou même cochons et kangourou représentaient la majorité des numéros. © KEYSTONE/EPA/PETER FOLEY


Publié le 22.05.2017


Après 146 années d'existence, le célèbre cirque américain Ringling Bros and Barnum and Bailey a tiré sa révérence dimanche à Uniondale, près de New York, marquant la fin d'une époque. Celle-ci intervient sous la pression des défenseurs des animaux.

Mi-janvier, à la surprise générale, la fermeture du cirque a été annoncée pour mai par sa maison mère, Feld Entertainment. D'après elle, le retrait des éléphants, en mai 2016 sous la pression d'une partie de l'opinion, a entraîné une chute de la fréquentation et l'institution n'est aujourd'hui plus rentable.

Certains doutent de cette explication, alors que les salles sont souvent bien remplies.

Avec sa scène de plus de 30 mètres de long et 20 de large, son équipe de 300 personnes, son propre train, le cirque qui a inspiré les films "Dumbo" ou "Sous le plus grand chapiteau du monde" est un géant. Plus de deux heures de spectacle parfaitement rodé, parfois jusqu'à trois fois par jour, avec clowns, acrobates, trapézistes, motards, cavaliers et dompteurs.

Car si les éléphants n'étaient plus de la partie, lions, tigres, mais aussi chevaux, chiens, lamas ou même cochons et kangourou représentaient la majorité des numéros. A l'heure où beaucoup de cirques délaissent les animaux et favorisent la performance athlétique et artistique, à l'image des Québécois du Cirque du soleil, Ringling Bros s'accroche à sa ménagerie.

ats, blg, afp

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