Le PBD poursuit l'aventure
Le Parti bourgeois-démocratique (PBD) fribourgeois n’est pas mort. Récemment réunis en assemblée, ses membres ont en effet décidé de poursuivre l’aventure entamée en 2009. Une nouvelle équipe sera chargée de mener la barque.
PP
Président d’une formation qui n’a récolté que 1,3% des suffrages aux dernières élections fédérales, Sandro Arcioni avait émis l’idée d’une fusion avec le Parti libéral-radical. Une voie qui n’a pas été retenue: «Cela n’est pas apparu comme une solution d’avenir car les personnes qui ont rejoint le PBD l’ont fait dans le sens de trouver quelque chose de nouveau en politique», indique le parti dans un communiqué. Pour les bourgeois-démocrates, il est important de pouvoir débattre librement d’idées «non formatées par un grand parti».
Il a également été question de quitter le PBD suisse pour créer un nouveau parti fribourgeois. «Bien qu’intéressante», cette voie solitaire «demandait un effort démesuré pour pouvoir être retenue», poursuit le communiqué. C’est donc à l’unanimité de la dizaine de membres présents que la préservation de l’antenne fribourgeoise du PBD a été décidée. Une commission de transition a été mise sur pied: c’est elle qui présentera, en septembre prochain, les candidats à la direction du parti.
L’assemblée a profité de cette séance pour arrêter un mot d’ordre pour la votation du 21 mai: ce sera non à la Stratégie énergétique 2050, «une très mauvaise solution pour l’avenir de la Suisse».