La carte géothermique fribourgeoise sera redessinée
A peine deux ans après son élaboration, la carte d’admissibilité des sondes géothermiques verticales dans le canton de Fribourg sera corrigée. Ainsi en a décidé le Grand Conseil mercredi matin.
NM
Une dizaine de députés libéraux-radicaux, démocrates-chrétiens et démocrates du centre jugeaient en effet trop stricte la répartition des zones où il est possible d'installer une sonde ou non. Par le biais d'un mandat, ils demandaient un assouplissement.
Pour autant, tout le monde s'accorde sur les risques que représentent ces forages. «La sonde d'une seule villa peut polluer une nappe phréatique et rendre l'eau impropre à la consommation pour plusieurs générations», s'inquiète ainsi David Bonny (ps, Prez-vers-Noréaz). «C'est un dilemme entre deux biens à protéger: les nappes phréatiques et les énergies renouvelables», résume l'ingénieur Markus Bapst (pdc, Guin), co-auteur du mandat.
Mercredi matin, le Parlement s'est rallié au compromis mis sur la table par le Conseil d'Etat: la création prochaine d'un groupe de travail ayant pour mandat la réévaluation de la carte actuelle et l'instauration d'une période transitoire de cinq ans pendant laquelle la construction de sondes serait, à certaines conditions, admise dans certains secteurs en principe interdits.